Une femme réfléchit

Nicotine et arrêt du tabac

Mythes et réalité

La nicotine est-elle nocive ? Est-ce que je vais prendre du poids après avoir arrêté ? Est-ce que le substitut nicotinique va générer une dépendance ? Les incertitudes sont nombreuses dès que l’on parle de nicotine, d’arrêt du tabac et de thérapie de substitution nicotinique. Et comme il est déjà assez difficile de s’arrêter, nous préférons renoncer aux mythes et vous expliquer ce qu’il en est en réalité.

Mythe : Dans le tabagisme, c’est la nicotine qui est responsable des effets indésirables liés à la santé
Mythe : La nicotine rend dépendant
Mythe : Les substituts nicotiniques sont plus chers que les cigarettes
Mythe : La nicotine est toxique
Mythe : La nicotine est responsable de la coloration jaune des doigts et des dents
Mythe : Fumer aide à équilibrer le stress
Mythe : La volonté est décisive pour arrêter de fumer
Mythe : Le traitement de substitution nicotinique n’est pas plus sûr que la consommation de tabac
Mythe : Le traitement de substitution nicotinique remplace une dépendance par une autre
Mythe : Le traitement de substitution nicotinique induit une prise de poids

Mythe: Dans le tabagisme, c’est la nicotine qui est responsable des effets indésirables liés à la santé

Faux : Le principal effet indésirable de la nicotine dans les médicaments à base de tabac est la dépendance qui entretient l’utilisation du tabac. Etant donné que la plupart des fumeurs sont dépendants à la nicotine, ils continuent à s’exposer eux-mêmes aux toxines des cigarettes. Ce sont les autres substances chimiques contenues dans les cigarettes, et pas la nicotine, qui sont responsables de la plupart des effets indésirables liés au tabagisme.

Mythe: la nicotine rend dépendant

Vrai : La nicotine absorbée par le fumeur est responsable de sa dépendance rapide. L’organisme du fumeur s’accoutume à une dose constante de nicotine dans le sang ou à la consommation de nicotine à certaines heures. Dès qu’il ne fume plus, l’organisme déclenche une alerte sous forme d’états de manque. La nicotine est donc responsable de l’envie de fumer et explique que de nombreux fumeurs recommencent régulièrement à consommer les substances toxiques présentes dans la fumée.

Mythe: les substituts nicotiniques coûtent plus cher que les cigarettes

Faux ! De nombreux fumeurs ne savent pas du tout combien le tabac leur coûte. Ils seront sans doute très étonnés en faisant le total de leurs dépenses hebdomadaires ou mensuelles. Bien sûr les substituts nicotiniques coûtent de l’argent mais l’objectif de cette thérapie de substitution est la réduction progressive de la nicotine. Les coûts ne sont donc réels que pendant une brève période – sur le long terme, vous faites des économies. Notre calculateur de dépenses en cigarettes vous révélera combien d’argent vous pouvez économiser.

Mythe: la nicotine est toxique

Faux et Vrai ! À petites doses, la nicotine en soi n’est pas toxique. Comme les fumeurs sont normalement habitués à de fortes doses, il n’existe pratiquement aucun risque de surdosage. Les non-fumeurs risquent d'avoir des nausées s'ils en prennent et les doses élevées de nicotine peuvent même être létales pour les enfants en bas âge. Il est donc impératif de conserver les médicaments NICORETTE® et les cigarettes hors de portée des enfants.

Mythe: La nicotine est responsable de la coloration jaune des doigts et des dents

Faux : Ce n’est pas la nicotine mais le goudron dans les cigarettes qui provoque la coloration jaune brun disgracieuse des doigts et des dents.

Mythe: fumer aide à équilibrer le stress

Faux ! C’est exactement le contraire : fumer intensifie la tension interne résultant de l’augmentation de la fréquence cardiaque. C'est plutôt l'action du fumeur qui espère que la cigarette va atténuer le stress survenant entre deux cigarettes. Le tabac est donc la cause du stress qu’il est censé réduire. Plus d’informations à ce sujet à la rubrique Arrêter de fumer : les avantages.

Mythe: la volonté est décisive pour arrêter de fumer

Faux et Vrai ! La motivation joue un rôle essentiel quand il s’agit d’arrêter. Mais la seule résolution permet rarement d’obtenir le résultat voulu. La première fois, seuls 2 à 5 % des fumeurs réussissent à arrêter de fumer sans substitut nicotinique. Il est désormais avéré que fumer rend dépendant à double titre : le sevrage tabagique est extrêmement difficile non seulement en raison du facteur psychologique mais aussi de la dépendance nicotinique de l’organisme et du manque en résultant. Plus d’informations sur les problèmes du sevrage tabagique.

Mythe: Le traitement de substitution nicotinique n’est pas plus sûr que la consommation de tabac

Vrai : Les bénéfices du traitement de substitution nicotinique utilisé pour aider à arrêter de fumer l’emportent largement sur les risques liés au tabagisme. La nicotine contenue dans le traitement de substitution nicotinique est fabriquée au moyen de méthodes pharmaceutiques réglementées, alors que celle contenue dans les cigarettes n’est soumise à aucune réglementation. Comparativement au traitement de substitution nicotinique, les cigarettes contiennent plus de 7000 autres substances chimiques et ce sont ces dernières, et non la nicotine, qui sont responsables de la majorité des effets nocifs.

Mythe: Le traitement de substitution nicotinique remplace une dépendance par une autre

Faux : Il a été prouvé que le risque de dépendance à la nicotine dans les médicaments était très faible comparativement à celui lié aux médicament à base de tabac. Le traitement de substitution nicotinique est très peu impliqué dans des abus par rapport aux médicaments à base de tabac. La probabilité d’abus (c’est-à-dire une utilisation pour d’autres raisons que l’arrêt du tabac) et de dépendance avec les médicaments à base de nicotine actuellement disponibles est très faible

Mythe: Le traitement de substitution nicotinique induit une prise de poids

Vrai : Les cigarettes contiennent de la nicotine qui agit en tant que stimulant. La plupart des fumeurs prennent un peu de poids lorsqu’ils arrêtent de fumer. Le traitement de substitution nicotinique agit en libérant de la nicotine et il s’est avéré que certains types de traitement de substitution nicotinique peuvent aider à maîtriser le gain de poids chez les personnes qui essayent d’arrêter de fumer.